Viennent de paraître :
Préface inédite par Alain Brossat
20,90 € / 224 pages, broché / Format 14 X 22 cm / ISBN : 979-10-97079-21-
Dès 1940, l’administration et la police française appliquent avec zèle les directives allemandes et marquent les Juifs comme des parias.
Maurice Rajsfus découvre alors qu’il est juif. Ce qui pour lui n’était qu’une tradition d’une famille lointaine restée en Pologne, devient une réalité qui changera le cours de sa vie. Cette décision administrative lui prendra ses parents et son innocence.
Ce livre, introspectif et combatif, est sa tentative pour reconstruire son identité, celle d’un « déserteur du judaïsme » qui ne peut s’empêcher d’être ému par le yiddish et qui se rendra jusqu’au village de sa mère pour se sentir Juif, deux heures dans sa vie.
Préface inédite par Gérard Delteil
24,90 €/ 448 pages, broché/ Format 16/24 cm/ ISBN : 979-10-97079-22-2
À la veille de la Seconde Guerre mondiale le jeune Maurice Rajsfus est un écolier comme les autres dans cette école laïque et républicaine. Mais les évènements précipitent ce fils d’immigrés juifs polonais et sa sœur dans la survie. À la Libération, l’orphelin, rempli d’un esprit de révolte, s’engage.
C’est l’étonnant parcours de vie, entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie, de ce fervent pacifiste, anticolonialiste, anticlérical, antinationaliste et antistalinien que fut Maurice Rajsfus.
Tout l’art ici est d’avoir su mêler subtilement la grande histoire à sa vie privée, sa jeunesse marquée par les conflits mondiaux et la puissance de ses idéaux politiques.
A paraître fin mai :
Préface inédite par Jacques Lambert et postface inédite par Annie Cysinger
23 €/ 264 pages, broché/ Format 16/24 cm/ ISBN : 978-2-385320-21-8
En avril 1941 débute le projet « Retour à la terre » de juifs immigrés, initié par le Consistoire israélite et proposé au Commissariat général aux questions juives. Cette main-d’oeuvre « volontaire », dupée et réduite à l’état de forçat, sera envoyée dans la « zone interdite » des Ardennes. Là-bas, cette « Terre promise » de liberté et de sécurité, deviendra très vite un piège redoutable.
Celles et ceux qui y séjourneront laisseront leur santé, et parfois leur vie dans ces champs et ces cantonnements. Ceux qui y survivront seront raflés en janvier 1944 et déportés à Auschwitz après un passage par Drancy.
À l’aide d’archives et de témoignages, Maurice Rajsfus approfondit un autre aspect de la collaboration des notables de l’Ugif qui, espérant se sauver en servant l’occupant, finirent eux-mêmes déportés.
Il a été le premier à démontrer dans Des Juifs dans la Collaboration : L’Ugif (1941-1944), sources à l’appui, la mécanique infernale de ce Judenrat à la française.
70 ans du massacre d’État du 14 juillet 1953
Le 14 juillet 1953, à l’issue d’une manifestation populaire qui s’achève place de la Nation, l’imposant et pacifique cortège des militants algériens du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques), qui ferme la marche, est brutalement attaqué par la police parisienne. Alors que les premiers slogans réclamant l’indépendance algérienne retentissent et que sont brandis des drapeaux algériens et des portraits de Messali Hadj, les policiers parisiens tirent à bout portant sur le cortège des ouvriers algériens qui arrivent sur la place et ont commencé à résister à la charge policière.
Ce massacre d’État, aujourd’hui oublié, fait sept morts : six militants algériens et un militant parisien de la CGT, trésorier de Fédération des métaux du 18e arrondissement. On dénombrera également des dizaines de blessés par balle, essentiellement parmi les militants algériens.
Racisme systémique au sein de la police et domination coloniale forment le cocktail infernal à l’origine de ce massacre. Comme une sorte de répétition macabre, huit années avant celui du 17 octobre 1961. Un homme de l’ordre est déjà à la manœuvre à la Préfecture de police, au poste éminent de Secrétaire général, un certain Maurice Papon…
A l’occasion des 70 ans de cette tuerie, très vite enterrée à l’époque par le pouvoir, comme par les partis de la gauche traditionnelle, il est essentiel de continuer à exiger la reconnaissance de ce crime d’État ainsi que d’en dénoncer tout autant les mécanismes que les responsables.
Objectifs que ce sont assignés le Collectif pour la mémoire du 14 juillet 1953 et l’Association des Ami.e.s de Maurice Rajsfus, qui en est partie prenante.
En 2021, les éditions du Détour et l’Association des Ami.e.s de Maurice ont réédité, avec une préface inédite de Ludivine Bantigny, le livre que Maurice a consacré à ce massacre.
Les initiatives du Collectif pour la reconnaissance du 14 juillet 1953:
. Mise en scène du débat parlementaire de l’été 1953, suivi d’un réquisitoire de Arié Alimi, place de la Nation, le 13 juillet 2023.
. Exposition photos sur les événements du 14 juillet 1953 et la situation faite aux Algériens en France, à cette même époque, place de la Nation, durant tout le mois de juillet 2023
. Projections du film de Daniel Kupferstein Les balles du 14 juillet
Le 14 mai à 11 heures à l’Escurial, 11, Boulevard du Port Royal à Paris 13ème
Le 30 juin à 22 heures, projection en plein air dans la cour de laMaison des Ensemble, 3 rue d’Aligre, à Paris 12ème
. Projet d’une grande manifestation populaire de la Bastille, à la Nation, le 14 juillet 2023.
Les initiatives de l’Association des Ami.e.s de Maurice Rajsfus:
. Samedi 27 mai, à 19 heures, à la Fête de Lutte Ouvrière. Lectures/débat sur le 14 juillet 1953 et les violences policières. Avec l’intervention de Marc Plocki.
. Dimanche 25 juin, réunion-débat à 18 heures au Lieu-dit. Lecture de textes de Maurice Rajsfus. Avec l’intervention de Arié Alimi et la participation de la librairie Le Monte-En-L’Air.
. Samedi 1er juillet à 17h30 au Shakirail. Projection du film de Daniel Kupferstein « Les balles du 14 juillet » et lectures de textes de Maurice Rajsfus.
(intervenant.es à venir).
. En juin à Nanterre. Projection du film de Daniel Kupferstein « Les balles du 14 juillet » et lecture de textes de Maurice Rajsfus. (Intervenant.es, lieu et date à venir) et la participation de la librairie El Ghorba Mon Amour.
Fête de Lutte Ouvrière, à Presles, dans le Val d’Oise
Le Shakirail – 72, rue Riquet – Paris 18e
Le Lieu-Dit – 6, rue Sorbier – Paris 20e
Appel à cotisation 2023
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Merci de penser à adhérer et faire adhérer à l’Association des Ami.e.s de Maurice Rajsfus.
A partir de ce lien : https://www.mauricerajsfus.org/nous-rejoindre/
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