Lettre d’information #27 Nov / déc 2025

inhumations

Crime d’Etat du 17 octobre 1961

LAAMR soutient ACCES-94

Ici, on enterra les Algériens
Dans la Seine, on noya les Algériens. À Thiais, on enterra un massacre. Le cimetière parisien de Thiais a étéun lieu de la dissimulation du massacre de l’automne 1961. Nous avons fouillé les archives et retrouvé des noms de victimes. On en dénombre une centaine. La vérité sur ce crime d’État n’en finit pas de refaire surface.

inhumations
Une partie des inhumations du 24 octobre 1961, au cimetière de Thiais
 

Lire la suite de cette tribune, ici, sur Médiapart :

https://blogs.mediapart.fr/acces-94/blog/101125/ici-enterra-les-algeriens

68 victimes tuées par les forces de l’ordre en 2024Le recensement de Désarmons-les !

Notre premier bilan fin 2024 s’établissait à 55 victimes, chiffre déjà sans précédent depuis 1967. Mais courant 2025, nous avons appris l’existence de 16 nouvelles victimes. D’abord James, un détenu de la prison de Nouméa mis à mort par des policiers — ce qui constituera la première victime de l’insurrection kanak de mai-juin 2024. Ensuite les deux corps d’inspection, police (IGPN) et gendarmerie (IGGN), ont publié leurs rapports annuels à l’automne 2025. Nous y avons découvert des cas non couverts par la presse au moment des faits, car s’étant déroulés pour la plupart dans le secret des brigades de gendarmerie ou des postes de police : des gardés à vues qui ne sont pas sortis vivants de leurs cellules. Bilan : 4 personnes mortes dans des gendarmeries, 6 autres dans des cellules de police, et enfin 4 accidents mortels provoqués par une course poursuite de la police. L’IGGN décompte 22 morts entre ses mains en 2024, l’IGPN 46. Cela fait 68 en tout, nous en avons trouvé 3 de plus, et sommes sûrs de nos sources.

Détails des nouveaux cas recensés sur cette page:
https://desarmons.net/listes-des-victimes/personnes-tuees-par-les-forces-de-lordre/


 
Préface d’Arié Alimi
Editions Syllepse, Paris 2025, 
176 pages, 18 €
 ISBN : 979-10-399-0296-0

Don à La Contemporaine

La mallette d’apprenti sertisseur-joaillier de Maurice, restée intacte depuis la fin de l’Occupation, sera déposée en décembre dans les collections du musée de La Contemporaine, à Nanterre, et y rejoindra un autre outil, qui l’accompagna quotidiennement, durant des dizaines d’années : sa machine à écrire.

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